top of page

LA DEPECHE DU MIDI.

lecture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Robert Cavaillès touché par la grâce artistique./Photo DDM

 

 

Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années. Cette citation de Corneille colle parfaitement à Robert Cavaillès. Cet homme a toujours été habité par la foi, et la fibre artistique. Et c’est à la retraite qu’il exprime le mieux, non pas son talent, mais ses talents ! Ce Chaurien nous offre un roman d’une qualité rare. Une vie riche d’expérience, une vie à contempler la magnificence de notre monde, celle de la nature, et celle des hommes. De son expérience, ses émotions, ses envies, Robert Cavailles les exprime en mots, rimes, peinture et sculpture. Difficile de trouver un artiste plus complet, même si le mot artiste gêne le modeste écrivain. Né à Castelnaudary en 1939, il a suivi sa scolarité jusqu’en troisième, seconde et première à Carcassonne puis terminale à Castelnaudary. Études supérieures à Toulouse à la faculté des lettres. Certificat d’études supérieures classiques, licence d’enseignement d’Histoire et géographie, certificat de sociologie générale, philosophie et théologie. Ce spécialiste en sciences humaines, au sens propre comme au sens figuré, s’oriente à partir de 1965 comme prêtre auprès de jeunes en études, en étant enseignant et aumônier de lycée à Carcassonne. C’est en 1972, qu’il s’oriente dans l’administration scolaire pour finir sa carrière comme secrétaire général de l’académie de Bordeaux.

Durant sa carrière, l’artiste a produit une centaine de toiles et une dizaine de sculptures. À la retraite, progressivement, le stylo a remplacé le pinceau. D’abord la poésie, avec huit recueils qui ont valu quelques prix. C’est maintenant dans la prose que s’essaye Robert Cavailles, avec un solide talent d’écriture. Dans la ligne des romans psychologiques français, l’écrivain nous transporte dans le Castelnaudary des années «60». Une pointe d’autobiographie, et pas mal de fiction, voilà l’histoire de ce séminariste déçu dans l’institution religieuse pendant la guerre d’Algérie. Si le voyage intérieur proposé par l’auteur est intense, le voyage extérieur est superbe. Le Castelnaudary des années «60» et notamment le marché est sublimé, grouillant de vie, de couleurs de sons et d’odeurs.

Pour commander le roman : www.editions-harmattan.fr

La Dépêche du Midi

Castelnaudary

17 février 2014

Au bistrot. Huile sur toile. R.C. 1996; 65x50

 

SUD-OUEST

 

 

Fiction d'un ancien prêtre

«Littérature.  Robert Cavaillès a écrit « une autofiction romancée » dans laquelle il essaie d’expliquer les raisons qui l’ont poussé à exercer un ministère pendant six ans.

DOMINIQUE ANDRIEUX

C'est une brique », s'excuse presque Robert Cavaillès en nous tendant «OrgueetClairon », un épais volume dans lequel il n'aborde pourtant que les premières  années de sa vie. « Ca  s'arrête à mes 2I ans avec le train qui me ramène chez mes parents à Castelnaudary », précise cet Audois installé à Cenon depuis bientôt un quart de siècle.

Sous le titre, « Préface de Mgr Jacques Gaillot » donne une indication sur le registre de son ouvrage. « Je regarde ce que j'ai vu, je le reconstruis », dit celui qui voit dans ces pages« une autofiction romancée » d'une jeunesse dont on comprend très vite qu'elle a été marquée, agitée, par « six années de prêtre » Déjà, à l’époque, entre 1965 et 1972, ce ne devait pas être si évident pour lui vu qu’il prit «une année sabbatique».

« Pourquoi le me suis fait prêtre ? », la question ne l’a pas forcément hanté toute sa vie  mais cet homme qui a « rêvé d'être peintre » - ce qu'il est plus qu’à ses heures - a senti le moment d'y répondre une fois sa retraite de fonctionnaire à l’éducation nationale arrivée. Robert Cavaillès s'est lancé en écrivant des poésies publiées dans une dizaine de recueils, avant de se mettre en mode prose pour « Orgue Et Clairon.»

L'auteur avance un élément de réponse à son destin religieux « J’ai un père protestant et une mère catholique et dans cette situation le père s'engage à ce que ses enfants aient une éducation catholique.» Ce qui vaudra plus tard au gamin d'être gâté, dix années de séminaire. « j’en avais marre, j’ai arrêté en classe de première" glisse-t-il pour dire que ce chemin n’est pas si évident. Ce qui ne l'empêche pas de finir bien plus tard, à 26 ans par exercer son ministère à partir de 1965, en tant qu'enseignant et  aumônier de lycée et de paroisse universitaire à Carcassonne.

Quelques années plus tard, il effectue son service militaire à Briançon puis à Aix-en-Provence à une période troublée de l’histoire. «  Je me rends compte alors que les aumôniers militaires ne disent pas un mot sur les tortures qui sont commises dans le cadre de la guerre d’Algérie »,  s’indigne Robert Cavaillès. « Dans la caserne, l'aumônier militaire est une figure incontournable, le séminariste ne l'aime pas : il représente l’Armée, la collusion de l’Eglise et de l'armée qui torture en Algérie », appuie Mgr Gaillot dans sa préface.

« Je n’ai jamais perdu la foi, indique l’auteur. Si je devais me définir, je me sens plus un protestant. » De ce parcours et de ses 21 premières années, il dit« ne pas avoir été forcé mais aussi ne pas avoir eu le choix» de s'engager dans le séminaire. « À l'époque dans une petite

Ville de 7000 ou 8000 habitants, personne ne s’en étonnait », se rappelle-t-il. « Je suis parti pour des raisons idéologiques », est-il sûr. « Orgue et Clairon » ne l’ont toutefois complètement éclairé, « je me demande toujours si j’ai la foi grâce à l’Eglise ou malgré l’Eglise. »

journal  tempo Cenon.

LA DEPECHE DU MIDI

24 AVRIL 2016

Publié le 24/04/2016 à 03:53

 

Un prix prestigieux pour Robert Cavaillès

Littérature

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                     Erri de Luca saluant Robert Cavaillès.

 

En février 2014, nous avions consacré un article à la parution d'un très bel ouvrage, «Orgue et clairon», de Robert Cavaillès. Ce Chaurien de naissance, vivant dans la région bordelaise, est une âme touchée par la grâce artistique (à la fois peintre, poète, et écrivain). C'est ce dernier talent qui a été reconnu puisque le lundi 4 avril, le talentueux auteur a reçu le prix «première réalisation» décerné par ARDUA (Association régionale des diplômés des universités d'Aquitaine) qui décerne annuellement trois prix. Un grand prix, un prix pour une œuvre régionale, et un prix «première réalisation» furent donc attribués. Si cette année, le grand prix fut décerné, pour l'ensemble de son œuvre, à Erri de Luca (prix Fémina étranger en 2002 et prix européen de littérature en 2013). Le prix «première réalisation» va donc à notre Chaurien passionné par l'Homme et l'Histoire.

Une très belle reconnaissance académique où Castelnaudary a été longuement évoquée pendant la cérémonie et dans les salons de la mairie de Bordeaux. Car «Orgue et clairon» prend place dans le Castelnaudary des années soixante. Cet ouvrage est dans la lignée des romans psychologiques français. Robert Cavaillès arrive à nous dépeindre des scènes grouillantes de vie, de sons, d'images et de sensations, où il fait bon se faire surprendre à contempler l'histoire de ce séminariste déçu par l'institution religieuse pendant la guerre d'Algérie. «Un ouvrage riche et passionnant qui se présente comme un lent cheminement intérieur, une analyse de soi et des influences subies, un témoignage aussi sur une époque, sur une vocation… Mais l'auteur avance avec prudence, retenue, tout en respect pour le lecteur, l'invitant à l'introspection et au questionnement sur des questions essentielles. Un livre profondément honnête, écrit dans une langue soignée, de haute tenue, avec de très beaux passages descriptifs, notamment sur Castelnaudary, et des références culturelles fournies», apprécie Mme Dubois, professeur émérite à l'université Montaigne et présidente du jury.

Pour plonger votre esprit et votre âme dans le Castelnaudary des années 1960, vous pouvez commander le roman sur www.editions-harmattan.fr.

L.F

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CANEL' JOURNAL DE CENON.

Le premier roman de Robert Cavaillès primé : bravo !

Publié le 13 avril 2016 par Canell

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fin 2014, TEMPO, votre magazine trimestriel d’infos locales, vous présentait Danielle et Robert Cavaillès, un couple d’écrivain Cenonnais. « Orgue et clairon », le roman de Robert Cavaillès vient de recevoir le prix « première réalisation » de l’Association Régionale des Diplomés des Universités d’Aquitaine (ARDUA*) qui a attribué son Grand prix 2016 à Erri de Luca, l’immense écrivain italien.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Poignée de mains entre Erri de Luca, Grand prix ARDUA 2016 (Prix Fémina étranger 2002 et Prix européen de littérature 2013) et Robert Cavaillès, Prix « première réalisation » ARDUA 2016

 

 

Ce prix offre l’occasion de vous reparler du roman foisonnant de Robert Cavaillès, de vous donner envie de l’emprunter à la médiathèque Jacques Rivière ou de l’acheter… Et de vous inviter à aller visiter le site internet qui lui est dédié où vous pourrez découvrir les talents multiples de ce créatif généreux.

D’abord, un éclairage sur le roman « Orgue et clairon », primé par l’ARDUA et dont le titre synthétise, dans une belle synecdoque, la tension vécue par le narrateur entre Eglise et Armée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Présentation par Geneviève Dubois, Présidente du jury “première réalisation” et professeure émérite (Université Michel de Montaigne).
« Le Prix « Première réalisation » » a été attribué au premier roman (autobiographique) de Robert CAVAILLES : « Orgue et clairon » : Un ouvrage riche et passionnant qui se présente comme un lent cheminement intérieur, une analyse de soi et des influences subies, un témoignage aussi sur une époque, sur une vocation. La rencontre entre une vocation religieuse et l’armée (au moment de la Guerre d’Algérie) suscite une profonde remise en question. Mais l’auteur avance avec prudence, retenue, tout en respect pour le lecteur, l’invitant à l’introspection et au questionnement sur des questions essentielles : un livre profondément honnête, écrit dans une langue soignée, de haute tenue, avec de très beaux passages descriptifs, notamment sur Castelnaudary, et des références culturelles fournies. Nous honorons ce livre profond et riche, courageux, lucide, aux belles qualités littéraires, en lui décernant le Prix 2016 « Première réalisation». »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Discours de Robert CAVAILLES lors de la remise du prix première réalisation de l’ARDUA

 

 

Je laisse la parole à Robert Cavaillès pour vous présenter le sujet de son roman.

 

« A l’occasion du service militaire vers la fin de la guerre d’Algérie un séminariste passe du confort protégé de l’institution au tohu-bohu de l’armée et, face aux autres, il prend conscience du formatage subi depuis l’enfance. Il voit sous un autre angle l’histoire de l’Eglise et de ses compromissions. Il s’interroge sur sa vocation.

Il croyait avoir fait un choix, il découvre ce que ce choix doit aux autres, à l’entourage, au milieu, à l’époque et à un habile conditionnement, à une subtile éducation sexuelle renversée.
Il devient le champ clos d’un combat interne contre l’armée, contre la hiérarchie de son Eglise, contre leurs connivences, contre lui-même.
Cheminement intérieur, analyse de soi et des influences subies, témoignage sur une époque, une vocation, une foi sociologique aujourd’hui révolus mais qui connaissent de fortes résurgences intégristes. Tentative de déconstruction d’une personnalité juvénile trop tôt jugulée, ce texte se veut avant tout, par le thème comme par la forme, un roman psychologique à symboles.
C’est, dans une langue soignée, loin des préoccupations marchandes, un voyage intérieur vers les sources de l’enfance. Il naît d’un voyage sociétal et géographique dans lequel les paysages, Lauragais, Briançonnais et Provence jouent un rôle d’éveilleur. Les événements, les rencontres, les souvenirs surgis en masse, les paysages, les couleurs, les musiques renvoient le héros à son passé et, progressivement, comme on découvre en l’épluchant le cœur d’un oignon, il réalise de quels procédés il est le fruit. Par instinct de conservation il s’accroche non sans frayeur à ce qu’il sent glisser entre ses doigts et s’en prend à des racines dont la force et la vivacité le surprennent. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Entourant Robert Cavaillès : de droite à gauche : Erri de Luca, grand prix ARDUA 2016, M. le Professeur Peylet , Président de l’ARDUA, Gilbert Dubois, représentant Geneviève Dubois, présidente du jury « première réalisation », Chantal Detcherry , Prix Yolande 2016, Philippe Fraile-Martin, conseiller municipal de Bordeaux

 

Les photos de la remise des prix sont de Jacky Farrat

 

Robert Cavaillès s’exprime aussi en poésie et en peinture : pour découvrir ses œuvres, faites un tour sur son blog, c’est ici

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous trouverez  « Orgue et clairon » :
à la Médiathèque de Cenon
en librairie,
en ligne … sur les sites de vente
chez l’éditeur l’harmattan

*L’ARDUA propose aux diplômés de l’Université d’Aquitaine un lieu de rencontre qui leur permette de garder

 

 

 

 

 

 

 

 

Robert Cavaillés, l'auteur du livre " Orgue et clairon" a pris quelques minutes pour répondre à nos questions. Son livre est actuellement en promotion. 

 

 

 

 

 

 

 

Qui êtes-vous, Robert Cavaillés  ?

 

Retraité, ancien prêtre, ancien secrétaire général de Rectorat. A l'issue d'études supérieures assez écleptiques ( lettres classiques, histoire et géo, sociologie générale, philosophie et théologie) à  Toulouse ( Grand Séminaire et Faculté des lettres), dès 1966, j'ai exercé des fonctions d'enseignant et d'Aumônier à Carcassonne. En 1972,  j’ai opté pour l’éducation nationale où j’ai exercé des fonctions d’administration de divers établissements secondaires, en Aquitaine principalement. Affecté en 1991 au rectorat de Bordeaux, j'y ai exercé en tant que Directeur des Personnels avant d'etre affecté au secrétairiat général de l’Académie de Bordeaux.
Entretemps, je n'ai jamais céssé de peindre et sculpter et de pianoter, mes passions depuis l'enfance. Ma retraite m’a ramené à la poésie. J’ai alors publié plusieurs recueils de poésie néoclassique. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quel est le thème central de votre livre ?

 

Le personnage principal, jeune séminariste, effectue son service militaire dans le contexte très tendu de la guerre d'Algérie, rencontre non désirée avec une réalité rude et prégnante. Le choc provoque un retour sur soi, la nécessaire analyse d'une enfance et d'une adolescence marquées par une éducation très spéciale et très « formatée ».
Il réfléchit sur la portée de son destin et se pose les questions fondamentales qui détermineront plus tard son existence.Sa vision de l'armée en prend un coup, tandis que son humanisme met en doute sa vocation de prêtre. Son passé ressurgit, il évoque les jours anciens, ses souvenirs, son enfance, ses parents, ses premières amours, ses amis. A-t-il vraiment choisi sa voie, ou lui a-t-elle été suggérée par d'autres ? Sans perdre pour autant la foi, il regarde désormais l’Eglise d’un œil neuf, bien peu dogmatique tandis que prend théologiquement le dessus la donnée protestante de sa famille confessionnellement mixte. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?

 

« J’ai trottiné ma vie comme au jeu des petits chevaux. Chaque lancer de dés est déterminant, rattrapable quelquefois, réversible, jamais, si bien qu’au milieu de la partie on ne sait plus trop ce que fut le début dont pourtant tout découle. Un jour, sans que vous n’y attachiez la moindre importance, vous posez ou quelqu’un pose pour vous, une décision, un geste, une attitude. C’est fait, vous n’y pensez plus, pour vous tout est fini. En réalité tout commence. Vous croyez la chose inerte et contrôlée, elle vous échappe. Elle a pris ses quartiers en vous et y mène sa propre vie, à votre insu. Elle a ce qu’il faut en elle de force, d’intérêts et de nourriture. Elle est devenue une habitude, pire, des habitudes car elle a su se créer des semblables. Moins vous lui prêtez attention et plus elle forcit. Elle a pris les commandes, si discrètement que vous ne saurez plus qui elle est, d’où elle vient, ni même si elle est là. Un geste par nature évanescent peut devenir constitutif de vous-même ! »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?

 

Ce serait une symphonie,
    ⁃    soit la « pastorale » de Beethoven, danse des bergers et orage compris, à cause de l'écriture  en forme de voyage intérieur dans lequel les paysages et les monuments, revisités par un œil de peintre et un cœur de poète, jouent le rôle d'éveilleur de conscience.
    ⁃    soit, du même, « la symphonie du destin » car, ici, surgis en masse, événements, rencontres, souvenirs, paysages, couleurs, musiques renvoient le héros à son passé et, progressivement, comme on découvre en l’épluchant le cœur d’un oignon, il réalise de quels procédés il est le fruit.
    ⁃    Ou encore, à cause du but qui ne sera que bien plus tard atteint, le « Jésus, que ma joie demeure ! » de Jean-Sébastien Bach.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Qu’aimeriez-vous partager avec les lecteurs en particulier ?


    ⁃     L'amour de la nature, de la vie, des frères humains, de l'écriture, des arts et de la mesure, bref, ce que l'on appelle encore parfois l'humanisme. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Si vous deviez faire passer un seul message au travers de votre livre, quel serait-il ?

Chaque personne a vocation à devenir peu ou prou l'être intime qui se cache en elle. Deux préalables commandent cette démarche, d'abord, selon le conseil de Socrate, chercher à se connaître soi-même en éxaminant de manière critique et aussi impartiale que possible les fondations sur lesquelles le sort a posé les premiers éléments de la construction, ensuite en essayant d'aboder l'autre comme un autre soi-même, c'est-à-dire en cherchant la personne profonde au-delà des apparences et en dépit des rôles et masques sociaux ou culturels qui cachent sous les strass ou les impuretés les richesses.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Si vous deviez définir votre livre en 2 mots aux lecteurs, que diriez-vous ?

Il s'agit d'une « autofiction » poético-philosophique sur la genèse de celui que j'étais devenu pour un temps sans trop le vouloir et sans trop le savoir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Robert Cavaillés

Orgue et Clairon

 

ENTRETIEN  BSC.

bottom of page